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Ouvrir un cabinet de coaching : les démarches à entreprendre

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Pour ouvrir un cabinet de coaching, il faut se prêter à un certain nombre de démarches administratives. L’autoentrepreneur se doit effectivement de se procurer un statut juridique et un régime social. Cette activité doit aussi être inscrite dans un régime fiscal bien déterminé. Les préparatifs incluent également l’établissement d’un business plan, destiné à convaincre les créanciers.

Ouvrir un cabinet de coaching : quel statut juridique ?

Ouvrir un cabinet de coaching revient, en premier lieu, à se procurer un statut juridique. Un passage obligé en rapport avec la catégorie d’activité libérale du métier de coach. La démarche permet aussi à l’autoentrepreneur de s’enregistrer auprès de l’URSSAF.

Micro-entreprise

On peut ouvrir un cabinet, à assimiler à une micro-entreprise. Ce statut juridique se crée en un temps record. Néanmoins, il est réservé à une activité avec un chiffre d’affaires plafonné à 33 200 euros par an.

EI (Entreprise individuelle)

Il est aussi possible d’ouvrir un cabinet de coaching en étant une entreprise individuelle. Ce statut permettant d’embaucher un employé inclut toutefois une déclaration de l’activité au registre du commerce et des sociétés. Les abattements sur le salaire de l’autoentrepreneur seront alors proportionnels à ses bénéfices.

EIRL (Entrepreneur individuel à responsabilité limitée)

Ce statut s’apparente à l’entreprise individuelle, à un détail près : le patrimoine personnel du chef d’entreprise est libre de tout engagement.

SASU (Société par actions simplifiées unipersonnelle)

Ce statut longtemps confiné au seul domaine des grands projets s’adresse actuellement à un autoentrepreneur. La démarche de création s’avère néanmoins coûteuse. En effet, elle inclut, entre autres, la rédaction de statuts, ainsi que la publication d’une annonce dans un journal d’annonces légales.

EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée)

La plupart du temps, un autoentrepreneur aspirant à ouvrir un cabinet de coaching s’inscrit comme une EURL. Ce statut est assimilable à une SARL avec un seul associé, et donc régi comme tel. L’avantage est d’avoir les mains libres pour fixer ses apports.

Créer un régime social pour ouvrir un cabinet de coaching

Il faut aussi un régime social pour ouvrir un cabinet de coaching. Celui-ci est à créer en référence au statut juridique de l’autoentrepreneur. Deux régimes de sécurité sociale sont alors proposés, à savoir le régime TNS (Travailleur Non Salarié) et le régime général de la Sécurité sociale.

Le régime TNS

Le régime TNS correspond à quatre statuts juridiques, à savoir EI, EIRL, EURL et SARL (avec gérance majoritaire). Il permet une minoration de la taxe sur les revenus : 45 % au lieu de 65 %.

En revanche, l’autoentrepreneur ne jouit pas de l’intégralité de la couverture sociale associée à un dirigeant d’entreprise. De même, son régime de retraite sera plafonné à un seuil fixé par la Sécurité sociale.

Le régime général de la Sécurité sociale

Le régime général de la Sécurité sociale correspond à trois statuts juridiques, à savoir SASU, SAS ou SARL. Ouvrir un cabinet de coaching avec ce régime implique une affiliation à la CIPAV, organisme chargé de la gestion des régimes obligatoires des retraites de base et complémentaire.

Deux régimes fiscaux au choix pour ouvrir un cabinet de coaching

Pour ouvrir un cabinet de coaching, il faut également un régime fiscal correspondant au statut juridique. L’autoentrepreneur a le choix entre l’IR et l’IS.

L’IR

L’IR exempte le cabinet de coaching de toute imposition. En revanche, l’autoentrepreneur et ses associés s’acquitteront d’un impôt sur les bénéfices.

L’IS

Contrairement à l’IR, le régime IS impose au cabinet de coaching une taxe sur les bénéfices. L’autoentrepreneur sera quant à lui imposé sur son salaire et les dividendes perçus.

Établir un business plan pour ouvrir un cabinet de coaching

Ouvrir un cabinet de coaching passe aussi par l’établissement d’un business plan. Il s’agit de présenter le projet, avec à l’appui des données prévisionnelles. Ce document permet notamment aux créanciers (une banque, en l’occurrence) d’estimer le niveau de solvabilité de l’autoentrepreneur.

Un business plan comprend, entre autres, un compte de résultat prévisionnel, un bilan prévisionnel, une estimation sur le BFR (Besoin en fonds de roulement), ou encore des données basées sur l’étude de marché.

Les prérequis pour ouvrir un cabinet de coaching

Un autoentrepreneur sans diplôme peut ouvrir un cabinet de coaching. Cette possibilité s’explique par l’absence de réglementation régissant ce type d’activité. Néanmoins, un diplôme de psychologue conférera un certain niveau de crédibilité à l’autoentrepreneur.

Dans la même optique, il peut également suivre diverses formations de spécialisation. Enfin, pour exercer le métier de coach, il faudra aussi au minimum cultiver le sens de l’écoute et de la communication.

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