Dans l’arène dynamique du leadership, le feedback est un outil transformateur trop souvent sous-estimé. En dépit de son potentiel à booster la confiance et à renforcer les relations, bien des leaders glissent dans des pièges communs : ils associent critique à défaut, visent la correction des faiblesses et laissent l’humilité entraver la réception des compliments. Embarquons dans cet art délicat de recevoir et délivrer des retours qui nourrissent non seulement les compétences, mais aussi l’âme des leaders et de leurs équipes.
Les erreurs de perception du feedback chez les leaders
Le leadership implique souvent de surmonter des défis liés à la perception du feedback. Beaucoup de leaders associent ce processus à la critique, une erreur courante qui nuit à leur capacité à recevoir des commentaires constructifs. Penelope Lewes, par exemple, a découvert qu’en comprenant sa propre intelligence, elle pouvait se libérer des pressions inutiles. Elle a pu utiliser cette énergie pour améliorer les relations avec ses collègues, plutôt que de se sentir surchargée par les responsabilités.
Créez une culture du feedback positif
Mettre en place une véritable culture du feedback est crucial pour les leaders souhaitant évoluer. Trop souvent, le feedback est uniquement perçu comme un outil pour corriger les défauts, alors qu’il pourrait aussi être un levier pour renforcer la confiance en soi des leaders. En valorisant les aspects positifs, les leaders peuvent non seulement améliorer leur moral mais aussi inspirer leurs équipes. Cela ne signifie pas ignorer les points faibles, mais utiliser les forces pour transformer ces faiblesses en opportunités de développement.
Concilier l’humilité et l’estime de soi
Un obstacle majeur à l’intégration du feedback positif est souvent l’enseignement de l’ humilité. Dès le plus jeune âge, on nous apprend à rester modestes, à ne pas nous vanter de nos réussites. Cela peut nous faire hésiter à accepter les compliments qui nous sont faits. Cependant, certains leaders ont appris à identifier ces barrières mentales et à les nommer, comme le « déflateur d’estime de soi ». En reconnaissant cela, ils parviennent à donner à leur travail et à leurs compétences le crédit qu’ils méritent, renforçant ainsi leur confiance en eux et, par conséquent, leur performance au sein de leur entreprise.