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Procrastination : qu’est-ce que c’est et comment vaincre ce mal du siècle ?

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La procrastination est un mal sociétal moderne défini comme une tendance pathologique à différer ce que l’on peut accomplir sur-le-champ. En général, il nous est tous arrivé, même à des degrés divers, d’éviter de faire quelque chose que nous trouvons ennuyant. Voici quelques pistes à partager à vos clients de coaching professionnel ou coaching de vie afin d’enrayer ce comportement néfaste et les aider à être en condition de passer à l’action.

La procrastination : qu’est-ce que c’est et quelles en sont les causes ?

Ne pouvant pas être assimilée à un trait de personnalité, la procrastination prend souvent sa source dans la petite enfance. Ce dernier se trouve toujours des excuses pour ne pas avoir à se lancer dans une tâche qu’il trouve pénible à faire. La plupart du temps, il va remplacer les activités qu’il doit effectuer par d’autres occupations qui ne sont ni prioritaires ni urgentes.

La procrastination touche aussi bien le domaine professionnel que privé. Ce qui amène l’individu à éprouver une grande difficulté à se décider de faire, aussi bien des choses minimes telles que faire le ménage, appeler son banquier, ou des actions plus importantes…

Les médecins et les psychologues avancent qu’une assurance défaillante et un manque d’estime de soi peuvent être à l’origine de la procrastination. D’autres constats pointent du doigt la difficulté à se concentrer, le perfectionnisme et la peur d’échouer. Le procrastinateur trouve que l’action qu’il doit effectuer est trop contraignante sans qu’elle ne lui apporte de satisfaction.

Quelles conséquences peut avoir la procrastination ?

À part le fait de faire culpabiliser le sujet ayant tendance à procrastiner, la procrastination est une source d’ennuis en tous genres. Non seulement elle génère du stress, mais augmente en même temps l’impression de dispersion éprouvée par le procrastinateur. Sur le moment, celui- ci ressent un soulagement instantané.

Toutefois, un sentiment coupable d’être en faute succède souvent l’acte de procrastiner. Pire, il peut arriver que le temps et l’argent perdus pour ne pas avoir agi dans les délais ne soient pas rattrapables. La procrastination est d’autant plus compliquée à combattre que la faculté du sujet à se leurrer et à demeurer dans le déni est immense.

Lutter contre la procrastination en se fixant des objectifs atteignables

procrastination

La réalisation d’une action, d’une tâche ou d’une activité induit inévitablement une conséquence ou un intérêt. Cependant, lorsque ses effets, même positifs, ne se font sentir qu’à long terme, la réaliser devient moins stimulant. En revanche, penser aux bénéfices obtenus à court terme produit l’effet inverse. Pour éviter la procrastination, il est donc judicieux d’essayer d’évaluer ce que cette action peut vous apporter dans l’immédiat.

Combattre la procrastination en agissant par étape

Si on veut venir à bout de la procrastination, il convient de ne pas se chercher à mettre la bouchée double dès le départ. En effet, l’idéal est d’avancer doucement, à petits pas. L’idée est de fractionner par étape ou par tranche le bloc de tâche à faire et que l’on veut reporter en veillant à savoir exactement quel est son processus de réalisation.

En effet, les spécialistes ont remarqué que ce qui amène le procrastinateur à reporter une action est en fait l’impression qu’il ne sait plus comment procéder. En allant par étape, il a un aperçu détaillé de ce qu’il doit faire et s’écarte ainsi de la vision générale suscitant chez lui une certaine angoisse. Son cerveau momentanément paralysé par la peur guérit par ce retour au concret.

Lutter contre la procrastination en se demandant quelle perte entraîne le désœuvrement ?

La multitude de choix permise par cette époque moderne a tendance à favoriser la procrastination décisionnelle. Le meilleur moyen d’y faire face est alors de revenir à des choses très simples à commencer par l’établissement d’une liste de ce que vous aurez à gagner et à perdre en procrastinant sur une tâche donnée. De manière générale, si la conséquence de l’inaction peut faire mal, cela nous fait réagir, et vite.

Revoir sa notion du temps

En dépit du fait que nous soyons en parfaite connaissance de la mise en œuvre d’une activité, nous ne savons pas toujours exactement combien de temps cela va prendre. S’il est question de combattre la procrastination, les spécialistes recommandent de faire preuve de méfiance vis-à-vis de sa perception du temps. Si une tâche est perçue comme pénible et que l’on a tendance à la reporter, l’idéal est de décupler son temps de réalisation, voire de le multiplier par trois.

Pour conclure

Le procrastinateur évite la tâche qu’il redoute parce qu’il y pense trop. Or, agir, entre 2 à 5 minutes est le meilleur moyen d’interrompre le processus de réflexion. C’est le temps qu’il faut pour réaliser qu’en réalité, il sait comment faire. Néanmoins, pour éviter de procrastiner, il convient aussi de se créer des conditions propices à la concentration, s’accorder du temps pour se relaxer et se récompenser après une activité rébarbative. Et pour en savoir plus sur les meilleures techniques de gestion de temps, c’est ici !

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