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Neuroscience : quelles sont ses utilités en coaching ?

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Il ne fait aucun doute que la neuroscience contribue à renforcer la pratique du coaching. C’est en ayant une meilleure appréhension du fonctionnement du cerveau que les coachs parviennent à améliorer la vie de leurs clients. Ainsi, les champs d’application des neurosciences s’étendent sur toutes les dimensions de la vie des personnes recourant au coaching.

En ce qui concerne les pratiques managériales, entre autres, ces sciences peuvent grandement simplifier l’organisation des tâches. Quelles sont donc les neurosciences et quels bénéfices apportent-elles au coaching ? Ce dossier vise à vous offrir une vue d’ensemble sur cette discipline.

Neurosciences : quelle définition ?

Historiquement, les neurosciences ont toujours été considérées comme une branche de la médecine et de la biologie. Cependant, la progression des connaissances sur divers secteurs tels que la chimie, la psychologie, etc., l’a considérablement étoffée.

C’est ainsi que derrière ce terme se cache des sciences ayant vocation à analyser le fonctionnement du système nerveux qui se rapporte aussi bien à la moelle épinière, aux nerfs et aux organes de sens qu’au cerveau. Parallèlement, les neurosciences permettent également l’étude de l’anatomie.

Quelles sont les différentes approches des neurosciences ?

Les neurosciences admettent deux types d’approches. L’approche ascendante qui se concentre sur les bases du système nerveux et dont l’objectif est d’en comprendre le fonctionnement. L’autre approche est ce qu’on appelle une approche descendante.

Ce second type d’approche conduit les neuroscientifiques à chercher à mieux appréhender le fonctionnement du système nerveux par des manifestations extérieures. Subdivisées en plusieurs sous-disciplines, les neurosciences s’associent à l’anatomie, à l’endocrinologie, à la neurologie, à la psychologie, et bien d’autres domaines.

Neuroscience et coaching : quelle méthode est utilisée dans cette discipline ?

Permettant de déterminer l’aboutissement de la fonction cognitive, l’imagerie cérébrale est certainement la méthode la plus élaborée pour interpréter la neuroscience. Grâce à cela, il est possible d’évaluer l’environnement de l’activité neuronale. On utilise l’encéphalogramme pour mesurer l’activité électrique, tandis que d’autres outils comme l’IRM fonctionnelle qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit de l’activité vasculaire.

Dans quelle mesure le coaching et la neuroscience peuvent-ils aller de pair ?

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Autant le coaching doit impliquer un changement d’attitude, autant il est du rôle du coach de déclencher chez ses clients une meilleure conscience d’eux-mêmes. Or, tous les processus, qu’ils soient d’ordre psychologique ou mental, dérivent d’une opération mentale. S’effectuant par étapes, ces processus génèrent des résultats comportementaux visibles. Chaque modification comportementale est à la base d’une modification neurologique, voire physiologique dans certaines circonstances.

Durant ces opérations mentales effectuées par le cerveau, la neuroscience fournit des explications précises sur leur fonctionnement. Grâce à cette science, il est possible d’observer et de concevoir la manière dont l’esprit humain aborde les informations qu’il collecte. Il peut s’agir des ressentis face à telle ou telle situation. Ce sont les informations internes. Les informations externes relèvent des ressentis et des réactions durant un événement.

Grâce à la neuroscience, le coach est en mesure de mieux cerner les expériences et attitudes de ses clients. Il dispose de tous les outils nécessaires pour concevoir de manière personnalisée la méthode adaptée pour les accompagner dans leur processus de développement. Il sera à même d’élaborer des outils et des stratégies correspondant au fonctionnement du cerveau du coaché. En bref, la neuroscience limite les difficultés cognitives et d’ordre émotionnel éprouvées par le client.

Lien entre le coaching et la neuroscience : les techniques

Les recherches dans le domaine de la neuroscience explorent les mécanismes à l’origine des prévalences affectives, cognitives et motivationnelles du comportement. Nos comportements découlent en effet de notre motivation, de nos émotions, de nos perceptions, du langage, de notre conscience, de notre mémoire, de notre attention, etc.

Afin de décrire les fonctions du cerveau, les chercheurs vont se baser sur un ensemble de techniques expérimentales. Cela inclut l’analyse clinique, les examens électro physiologiques, sans oublier l’imagerie cérébrale. Les liens entre le fonctionnement du cerveau, le gène et le comportement des sujets sains et d’autres atteints de troubles neuropsychiatriques tels que TOC, démences, dépressions, etc. sont étudiés.

L’objectif est de déterminer s’il y a de nouveaux marqueurs normaux et non du comportement et de la cognition. La neuroscience permet ainsi au coach d’affiner son approche et au client d’adopter une attitude plus adaptée pour l’atteinte de son objectif.

Pour conclure

Le coaching et la neuroscience ont beaucoup de choses en commun. Favorisant l’apprentissage, la neuroscience est aussi un excellent moyen de comprendre les comportements cognitifs. Cette discipline est d’ores et déjà exploitée par les praticiens de la PNL, de l’approche systémique. Elle est connue des coachs pratiquant l’hypnose éricksonnienne, ainsi que ceux spécialisés en méditation de pleine conscience.

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