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« Avoir le courage de ne pas être aimé » de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga : enseignements

Avoir le courage de ne pas être aimé de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga

« Avoir le courage de ne pas être aimé » est un livre riche d’enseignement écrit Ichiro Kishimi et Fumitake Koga. Il s’agit d’une formidable illustration de la valeur de la psychologie adlérienne. Alfred Adler est un psychologue influent du 19e siècle pour qui l’humain est un tout individuel.

Pour être la personne qu’il veut être, l’homme doit chercher le courage d’ignorer le regard des autres. Ne pas chercher constamment à avoir leur approbation, et aller au-delà des limitations qui leur sont imposées. Profondes et accessibles, les leçons qui ressortent de ce livre sont de parfaites inspirations pour un coach de vie. Elles nous font prendre conscience qu’il n’appartient qu’à nous de débloquer notre pouvoir pour nous épanouir et être enfin libre.

« Avoir le courage de ne pas être aimé » de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga pointe du doigt nos relations interpersonnelles

La pensée adlérienne avance que nos soucis viennent majoritairement de nos relations interpersonnelles. Ceci vient du fait que notre existence est fortement axée sur nos relations aux autres. Un schéma de compétition s’instaure et on s’attend à ce qu’il y ait des perdants et des gagnants.

À partir de là, nous voyons les autres comme des adversaires dont le bonheur va correspondre à notre défaite. Or, sans cette compétition, nous vivrions dans un monde plus harmonieux où les autres, au lieu d’être perçus comme des adversaires, deviennent des camarades.

« Avoir le courage de ne pas être aimé » de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga affirme que nous avons la liberté de choisir

Si on nous laisse souvent croire que notre présent est la conséquence de nos actions passées, Ichiro Kishimi et Fumitake Koga sont loin d’être de cet avis dans leur livre « Avoir le courage de ne pas être aimé ».

Effectivement, si tel était le cas, cela limiterait drastiquement notre liberté de choix, car ce sont ces expériences du passé qui dicteraient alors tous nos agissements. En réalité, nos choix d’agir s’appuient sur l’objectif que nous voulons atteindre. À tout instant, l’homme a le pouvoir de choisir de mener la vie qu’il veut, d’opérer un changement profond sur son caractère.

Ichiro Kishimi et Fumitake Koga nous apprennent la notion de la séparation des tâches dans « Avoir le courage de ne pas être aimé »

Avoir le courage de ne pas être aimé de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga

À travers les félicitations et les récompenses, on nous a appris à rechercher constamment la reconnaissance des autres dès notre petite enfance. Et à la moindre désobéissance, c’était la punition assurée. Un système à première vue anodin, mais qui une fois adultes, n’a pas manqué de largement influencer nos réactions.

C’est ainsi que nous en arrivons à faire un choix de vie qui devait se conformer aux attentes des autres. Mais de notre côté, nous avons aussi des attentes par rapport à ces derniers. Au final, c’est cette ingérence mutuelle qui génère la tension. Il pourra être intéressant de considérer que celui qui subira les conséquences est celui qui fait le choix.

S’il nous revient, Avoir le courage de ne pas être aimé de Ichiro Kishimi et Fumitake Koga nous préconise de le faire sans nous soucier du jugement. Et surtout, sans attendre aucune reconnaissance. La quête constante de gratitude peut être un piège que nous tend notre égo. À travers les éloges et les réprimandes, ces ingérences dans les tâches viennent souvent des relations verticales.

Une personne en position dominante (hiérarchie, parent…) les utilise souvent pour encourager ou décourager une personne en position dominée. La psychologie adlérienne préconise de les éviter. A la place, il convient d’adopter les relations horizontales. Celles qui mettent les hommes sur le même pied d’égalité, dans la diversité.              

Comment exprimer notre vérité selon « Avoir le courage de ne pas être aimé » ?

C’est seulement en acceptant de ne pas plaire à tout le monde que nous pourrons garder notre identité. Bien sûr, nous avons besoin de plaire, que l’on nous apprécie, d’appartenir à un groupe. Le fait est que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde. Essayer à tout prix de plaire et de ne pas décevoir les autres se fait au détriment de notre personnalité. Cela nous oblige à cacher qui nous sommes intérieurement.

Accepter de ne pas plaire à tout le monde nous soustrait à la contrainte de devoir changer. Pour rentrer dans un moule ou correspondre à ce que les autres attendent de nous. Bref, Ichiro Kishimi et Fumitake Koga nous montrent le chemin du bonheur en restant nous-mêmes, quitte à déplaire.

Pour conclure, à l’instar des leçons de vie offertes par l’ouvrage Les Principes du succès de Ray Dalio, la psychologie adlérienne est une approche formidable sur la vie permettant à tout un chacun de tracer le chemin qu’il souhaite parcourir.

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