Le reverse mentoring est une nouvelle approche qui contribue à un changement culturel profond dans les entreprises.
En général, le mentoring dans une entreprise se fait par hiérarchie. Cela veut dire que ce sont toujours les dirigeants ou les plus anciens qui partagent leurs savoir-faire aux nouveaux venus.
Cependant, les plus jeunes salariés possèdent eux aussi de nouvelles compétences et expertises. De ce fait, ils peuvent offrir de nouvelles perspectives et méthodes de travail à leurs collègues plus établis.
Actuellement, les entreprises se rendent compte que l’apprentissage descendant n’est pas toujours approprié. En effet, lorsqu’il s’agit des nouvelles technologies, des outils numériques et des réseaux sociaux, la génération Y est plus habile.
C’est pour cette raison que le reverse mentoring a été créé. De quoi s’agit-il ? Lisez la suite pour en savoir plus sur ce sujet.
L’origine du reverse mentoring
Le reverse mentoring ou le mentorat inversé est un concept créé par Jack Welch, un ancien CEO à la fin des années 90. En effet, il a reconnu son manque de compétences technologiques. Il a également estimé que les jeunes générations qui rejoignent l’entreprise étaient bien plus informées sur les outils digitaux que leurs dirigeants. De ce fait, il a demandé à 500 de ses membres du comité exécutif de rechercher des mentors parmi ces nouveaux collaborateurs.
Qu’est-ce que le reverse mentoring ?
On s’attend généralement à ce qu’un mentor soit plus âgé et plus expérimenté que son mentoré. Cependant, il existe des lacunes de compétences des deux côtés. C’est là qu’intervient le reverse mentoring. En effet, les cadres plus âgés sont mentorés par les employés plus jeunes. Ces derniers leur enseignent les nouvelles technologies, y compris les médias sociaux.
Par exemple, un membre plus jeune de l’équipe peut être plus à l’aise avec des outils tels que Pinterest, WhatsApp, Hootsuite, LinkedIn, etc. Par conséquent, le fait d’enseigner un collègue plus âgé de l’utilisation de ces technologies peut améliorer la capacité de cette personne à se connecter avec des clients potentiels.
Pourquoi créer une relation de mentorat inversé ?
Le reverse mentoring peut jouer un rôle important pour combler le fossé entre chaque génération. En fait, il existe les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964), la génération X (née entre 1965 et 1976) et la génération Y, également appelés millennials (nés entre 1977 et 1998).
Toutefois, chaque génération a connu des situations sociales et culturelles très différentes. Ce qui se traduit par des éthiques, des mentalités et des attitudes de travail variées. Cela a conduit à un certain nombre de préjugés et de stéréotypes qui peuvent être difficiles à surmonter.
Par exemple, certaines personnes considèrent la génération Y comme gâtée, démotivée et égocentrique. Par contre, les générations plus âgées sont jugées comme inefficaces et résistantes au changement. C’est pour cela que le reverse mentoring est nécessaire car il vise à ce que tout le monde s’entraide.
Les qualités d’un mentor
La reverse mentoring nécessite une bonne chimie entre les deux participants. En fait, les mentorés ne choisissent pas leur mentor juste parce qu’il est jeune. En fait, il existe des caractères spécifiques pour cela.
Le jeune mentor doit disposer de l’empathie. C’est-à-dire qu’il doit avoir le désir de partager son expertise et ses connaissances. En fait, le reverse mentoring ne peut pas marcher sans ce premier critère.
À part cela, il doit avoir de la patience. En fait, toutes les personnes ont leur propre capacité d’assimilation. De ce fait, il se peut que le mentor soit obligé de répéter les mêmes choses de nombreuses fois. Et enfin, ce dernier doit également être à l’écoute.
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